Un été à Hong Kong? Même pas chaud.

Cet été, il y a eu du sable, des cocktails et des escapades. Beaucoup de découvertes, et peu de temps pour vous en parler. Il y a cette nuit où on a nagé avec des poissons fluorescents. Et les hordes d’araignées. La Junk boat party, la balade sur l’île de Peng Chau et celle où on a vu la Chine, oh et le jour où on a essayé le longboard. Grand moment. Il faut que je vous raconte.

Résumé des épisodes précédents.

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Les découvertes du mois

La vie à HK suit son court, les journées ne contiennent pas assez d’heures pour faire tout ce que nous aimerions, mais les dernières semaines nous ont tout de même offert de belles découvertes.

BoutdeChine
Nous l’avions aperçu dans le bus, de retour de randonnée il y a quelques mois, nous avons enfin pris le temps de découvrir Chi Lin Nunnery et Nan Lian Garden, un large complexe Bouddhiste situé au nord de Kowloon.

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Notre balade sur dos de dragon

The_Dragons_Back
Le lundi matin, ça craint. Sauf quand tu commences la journée sur une crête entourée d’eau turquoise, de plages à tomber et de petits bateaux.

La Dragon’s Back c’est LA randonnée la plus connue de Hong Kong, celle que tous les touristes font, parce qu’elle est 1: magnifique 2: facile d’accès et 3: easy. Elle a même été élue plus belle randonnée urbaine d’Asie. Oui.

Bilan après vérification des dires. Magnifique ? Well. L’eau est superbe, nous apercevons au loin Shek O et son terrain de golf qui donne sur la mer et me rappelle celui de Bonifacio. Le chemin est haut perché et se termine sur un joli sentier à l’ombre. Nous finissons sur Big Wave Bay, plage désertique en semaine, surf, eau délicieuse et restaurant les pieds dans le sable, qui nous rappelle nos week-ends à Bali. Facile d’accès ? Porte à porte, il nous a fallu à peine plus d’une demi-heure pour être au pied du sentier –j’adore cette ville-. Easy ? Si on oublie la chaleur pesante, oui ! N’oubliez pas de prendre de l’eau, autrement vous finirez par boire l’eau de la rivière –mais non ça ne m’est jamais arrivé– ! L’été est bel et bien là et ça se sent. Il fait chaud, certes, mais la mer nous tend les bras, c’est tout simplement parfait.

La Dragon’s Back, c’est les vacances à deux pas de la maison.

Dragon’s back
Bus n°9 de Shau Kei Wan à To Tei Wan
Kms : approx 10kms
Ne pas oublier : eau + maillot de bain

Quand les heures passent comme des secondes

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Il y a beaucoup de choses que nous avions prévu de faire avant l’arrivée des beaux jours. Seulement voilà, nous avons beau adorer Hong Kong, cette ville nous pose un gros problème : les heures passent comme des secondes ici, et les mois comme des semaines. Le temps file à une allure incroyable. Les rencontres et les projets s’enchaînent, les jours défilent et voici Mai qui pointe déjà le bout de son nez.

A trop vous raconter nos mésaventures Australiennes en long et en large, j’en ai oublié de vous compter nos déboires Hong Kongais. Retour sur un mois de folies.

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Sevens
Trop occupée à câliner les koalas, je n’ai pas eu le temps de me battre pour obtenir des places pour les matchs. Nous nous sommes donc contentés de la version beach, le 5s et de supporter les Bleus* depuis l’Irish pub du coin.

Pour les incultes qui comme nous, découvrent cet événement seulement maintenant, le Sevens, c’est un tournoi de rugby à sept organisé à Hong Kong. Ça, c’est la version officielle. En réalité, le Sevens, c’est surtout l’occasion de se déguiser et de faire la fête comme jamais. Nous avons découvert LKF comme jamais, nous avons croisé un jambon qui marche, Buzz l’Eclair et beaucoup de fées poilues aux corps de rugbymen.

Le 5s, c’est la version alternative, matchs de rugby dans le sable à Repulse Bay, cocktails parfum vacances et pique-nique sur la plage. Autant dire qu’après trois semaines sur les routes Australiennes, le retour à la réalité n’est pas trop violent.

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LesRandos
Nous n’avons pas perdu le rythme, les découvertes continuent.

Nous avons enfin mis les pieds sur la superbe plage de Sai Kung, rencontré une népalaise anciennement guide dans l’Himalaya**, j’ai vu passer un serpent vert*** à quelques centimètres de mes pieds, nous avons frôlé la frontière chinoise, traversé des villages typiques incroyables, rencontré des autrichiens, américains, anglais, australiens, pris des coups de soleil, croisé de véritables tempêtes de pluie tropicales, couru dans les flaques et bu des bières dans des bars où personne ne parle un mot d’anglais.

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Soho
De loin le coup de coeur du mois. Quel bonheur, quand des interviews nous amènent à découvrir de beaux quartiers –ça change des entretiens à St Denis-. Si le mois d’Avril a été chargé professionnellement, ça ne m’a pas empêché de continuer mes escapades, loin de là.

Certes, courir dans les rues de Soho en talons, mon portfolio à la main n’est peut-être pas la meilleure façon de découvrir le quartier, mais ça m’a suffit pour tomber sous son charme.

Nous y sommes retournés pour en découvrir de superbes cafés, boutiques, ruelles, parcs, marchés. C’est comme un petit Wan Chai, de l’autre côté de l’île. Rien à voir avec le côté busy de Hong Kong, ici on entend les klaxons oiseaux, on prend le soleil en terrasse et on bouquine au zoo. Superbe. On adore.

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NewYork
Si tu ne peux pas aller à New York, New York vient à toi, à Hong Kong. Hollywood voit les choses en grand pour la sortie de Spider-Man 2. Ledit superhéros s’est installés sur la baie de Tsim Sha Tsui, jouant avec un pauvre taxi new-yorkais. On s’y croirait ! Ça donnerait presque envie d’aller voir le film à New York, tout ça. C’est vrai, ça fait déjà cinq ans. Il serait temps.

Les photographes à l’Ipad affluent autour du pauvre Spiderman, la foule est omniprésente depuis son installation. En voyant ça, nous sommes d’autant plus heureux de vivre à Wan Chai qui nous semble si calme en comparaison.

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ManMoTempleMan Mo Temple, c’est un temple dédié au dieu de la littérature. Un des must-do à Hong Kong si l’on en croit les guides. D’extérieur, il ne paie pas de mine –la terrasse du café d’à côté donne nettement plus envie-, mais une fois entré dans l’enceinte du temple, c’est tout autre chose. Des centaines de spirales d’encens accrochés au plafond, des lampes et des écritures religieuses partout, des autels, des prières, et ce calme.

C’est fascinant de trouver ce lieu de culte si paisible dans un des quartiers branchés de la ville, qui grouille de restaurants et shops si hypes.

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BestDimSumEverIl ne faudrait pas perdre la main, expat ou pas, toujours rester touriste dans sa tête. C’est en ressortant le guide que nous avons listé nos « must try« . Nous commencerons par l’un des meilleurs restaurants à Dim Sum de Hong Kong, One Dim Sum.

Nous y amenons un couple d’amis Brésiliens plutôt frileux à l’idée de déguster ces bouchées gluantes. Nous sommes fans, pas difficile de les convaincre. Lorsque les plats arrivent, nos amis passent de frileux à effrayés. Une fois passé l’aspect étrange –mais non ils sont trop mignons!-, tout le monde se régale. Une véritable orgie de Dim Sum, à tous les goûts, nous testons même les sucrés –on avait pourtant dit qu’on arrêtait-, un délice.

L’addition viendra ajouter de la saveur à notre festin. Dix-huit euros pour quatre personnes. On aime ce restaurant. Tellement que nous y retournerons le lendemain.

*Match Scotland/France. Le pub est en délire à chaque point marqué par les Ecossais. On se fait écraser comme jamais. Allez, on fini la bière et on s’en va. Discrètement.
**C’est comme ça que le trek au Népal est passé en haut de la bucketlist.
***Méchant. Très méchant.

The great great ocean road

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La fameuse. Nous y voilà. La simple vue du panneau « Great Ocean Rd » me donne des frissons. Enfin, nous allons la voir, la cultissime, la belle, la grande…

La pluie qui nous suit depuis deux jours nous laisse du répit, le temps de découvrir les falaises déchiquetées de la côte. C’est magnifique. Ces roches ocres sur lesquelles les vagues viennent se casser, nous pourrions rester des heures à les regarder.

Nous avançons de spot sublime en spot sublime, jusqu’aux célèbres douze apôtres. Ça fait toujours quelque chose de se retrouver devant un lieu qui nous a fait rêvé pendant des années. On l’a tellement vu en photo et imaginé qu’on a l’impression de le connaître. Bordel, on y est les copains ! C’est incroyable, on l’a fait, un road-trip au bout du monde entre potes, check.

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Pas le temps de philosopher, la pluie nous rattrape. Une vraie drash de belge*. J’adore. Une fois de plus, nous avons six ans, à courir et sauter dans les flaques. ÇA PUE LE BONHEUR.

Après une super soirée binouzes-sandwichs dans le van, nous passerons une soirée quelque peu agitée dans la tente, en pleine tempête. Un peu comme si quelqu’un passait la nuit entière à nous secouer dans tous les sens. Impossible de fermer l’oeil, dans le camping tout le monde panique –il y a un côté début de film américain catastrophe là dedans-. Nous aurons bien mérité notre breakfast muffins sous le soleil, demain.

Nous terminons la Great Ocean Road sous un ciel bleu. Les cascades sont superbes, les plages aussi, nous découvrons une jolie crique isolée… WAHOU. Au bout du monde. Époustouflant. Ça court et ça chante partout. Jolie plage, creusée entre deux parois abruptes, avec le phare qui domine et au loin, de jolies grottes mystérieuses.

*Vieux Reng n’a rien à envier à l’Australie!

Des kilomètres de pur bonheur

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Une partie du road-trip se termine pour laisser place à une autre. Nous quittons Sydney direction l’Australie du Sud. Un vol, un nouveau-vieux van, quelques kilomètres de route et un ferry plus tard, nous arrivons à Kangaroo Island, réserve naturelle truffée de –devinez– kangourous, oui, mais pas que. Il y aussi des cadavres de possums, de wallabies et de lapinous sur le bas-côté.

Ah, oui. Ça y est, nous avons été dépucelés du kangourou mort. Enfin. Nous avons passé quelques bornes à rouler de nuit en hurlant à chaque apparition « Kangoo! ». Trop fort les pilotes, il n’y en a pas un seul qui ai réussi son suicide sous nos roues. Non, mais.

Nous verrons également nos premiers koalas dans leur état sauvage –pas de câlin, cette fois-. Ils ne sont pas beaucoup plus actifs qu’à leur habitude. Dodo. Sieste. Dodo.

Sur le palmarès des rencontres de notre escapade sur l’île, nous ajouterons les beaux albatros d’American River. Ils ne sont pas farouches et se laissent approcher, il y en a partout ici, ce sont leurs pigeons à eux. Impressionnants lorsqu’ils ouvrent leurs immenses ailes. Une jolie rencontre.

Avant d’arriver sur l’île, n°5 nous a rejoint. N°5, c’est ma cousine. Nous avons passé plus de vingt ans de vacances à Vieux Reng –Comment ça, vous ne connaissez pas Vieux Reng !?-. Cette année, N°5 a décidé d’aller manger du kangourou pendant six mois. Ç’aurait été dommage de ne pas en profiter pour partager quelques kilomètres, cheveux au vent.

Anyway, la route continue, nous parcourons des paysages bien plus arides que sur la côte Est. Nous longeons de superbes déserts, des lagoons magnifiques, pour arriver à Little Sahara, une étendue de sable blanc à perte de vue. C’est magnifique.

Nous enchaînons les spots de plus en plus incroyables, pour arriver les pieds dans l’eau translucide, dans une baie désertique. Hanson Bay. Une plage de rêve rien que pour nous. 

Nous sommes seuls au monde, nous croisons plus de kangourous que de personnes. Cette île est incroyable. Le chemin se poursuit vers Flinders Chase, pour arriver sur la route, celle que je rêvais de voir depuis longtemps, celle ci.

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Notre road-trip sur Kangaroo Island se termine par un superbe coucher de soleil sur le Cape du Couedic. En attendant le début du spectacle, nous descendons en contre-bas pour découvrir une falaise découpée en dentelle, qui nous laisse sans voix. Dans l’eau, les bébés otaries s’en donnent à cœur joie. Nous n’entendons que le bruit des vagues qui se fracassent contre la falaise. Nous sommes subjugués par cette beauté. C’est un rêve, réveillez-nous…

Ce n’est pas fini, nous remontons sur la colline pour admirer le coucher de soleil sur la mer. Vous savez, celui comme dans les films, sans un nuage, le moment émotion où les amis se regardent, la larme à l’oeil, et où il n’y a plus besoin de mots pour se comprendre.

Comme un fou, comme un roi, comme un soldat

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Avant les kangourous, les gros cailloux et les koalas, pour moi, l’Australie, c’est avant tout Sydney. Une ville que je ne connais pas et qui me fait rêver depuis des années.

Pendant les derniers kilomètres qui nous séparent de la ville, je ne tiens plus en place. Dans le même état que dans le bus qui nous amenait de JFK à New York City en 2009.

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Nous y voilà enfin. L’opéra. Le pont. La baie. Les gratte-ciels. Et tous ces cafés. En marchant dans ces rues, j’éprouve le même sentiment qu’il y a quelques mois en découvrant Hong Kong. L’impression de connaître cet endroit. D’être à ma place. L’épanouissement, parsemé d’une touche d’excitation.

Les costumes-cravates croisent les riders en longboard, le mix est absolument parfait. La ville est magnifique, je le savais, je le savais, je le savais ! Sydney, je t’aime. Oh oui, je veux un atelier ici. Chacun son rêve, l’un veut bosser dans le building tout en verre, là, l’autre veut son loft en brique, ici, et le troisième ouvrir sa boulangerie française juste là, en bas. On se retrouvera pour la pause déj autour d’un jambon-beurre. Et on fera des rooftop parties dans un de ces bars des Rocks.

Nous découvrons Darling Harbour et ses mojitos, Clarke Quay et ses musées, Kings Cross et ses escorts dès 8 am, le superbe Royal Botanic Garden et ses araignées –tiens, on s’est déjà vu?-, de belles ruelles, et enfin Paddington. Oh, Paddington, c’est ici que je veux ouvrir ma petite galerie, juste à côté de la boulangerie du chômeur. On y croise une frenchie installée depuis 7 ans, elle bosse dans une super libraire comme-je-les-aime, wahou (bitch!).

Nous clôturons notre séjour chez les Sydneysiders en prenant le bus avec des vrais morceaux de surfeurs à l’intérieur.

DirectionBondiBeach
Après avoir foulé le sable de quelques sublimes plages depuis une dizaine de jours, nous avons pris un certain niveau d’exigence. Blancheur du sable, vue, petit cuicui des oiseaux, température de l’eau, dauphins ou pas… Disons que nous avons certains critères.

En arrivant à Bondi Beach, nous n’avons pas sauté au plafond. C’est une plage… Une fois posés dans le sable à regarder les débutants se débattre avec leurs boards dans les vagues, nous avons compris. Quand certains vont courir au bord du Canal, d’autres sont là. Bondi Beach, pour les Sydneysiders, c’est un peu leurs Buttes Chaumont à eux. Après une journée de travail, on se retrouve ici pour surfer, bronzer, promener le chien, rider*, courir ou boire des mojitos. Ok, ok.

Le soleil descend et nous nous laissons guider par le doux parfum des mojitos. Bondi Beach nous fait tourner la tête. Ça respire les vacances, on veut rester ici pour toujours. Di-vin.

*Devant la plage, il y a un skate park. Et ce skate park à sa star. Un petit blond pas plus haut que trois pommes qui ride comme un pro dans la piscine, et rend le public en délire, applaudissements à chaque sortie –plus tard, j’en veux un comme ça. C’est ça ou un koala-.

Quand t’es dans le désert

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Nous sommes tombés amoureux de Port Stephens avant même d’y avoir mis les pieds. Il nous a suffit de lire la description de cette péninsule sur le guide pour bouffer des kilomètres pendant une journée –playlist cheveux-au-vent à fond-, histoire d’avoir une journée entière pour profiter des environs.

Nous commençons par une balade les pieds dans l’eau sur une plage sublime. On y croise nageurs, voiliers, canoë… C’est absolument paradisiaque.

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Nous partons ensuite pour une randonnée à travers les bois, pour atteindre le sommet de la colline qui domine la baie. La végétation est superbe, on se croirait en Provence, puis nous distinguons une vue stupéfiante qui nous rappelle que nous sommes en Australie.

On distingue d’ici des plages désertes à perte de vue, des lagons, de petites îles…
On est au paradis.

Comme si ça ne suffisait pas, nous prenons la route jusque Anna Bay pour en voir un peu plus. Une immense étendue de sable blanc, des surfeurs, des couples qui promènent leurs chiens, des joggeurs, une petite brise et nous quatre, au milieu de nulle part.

Et là, on vrille. On a 6 ans, ça court dans tous les sens, ça crie, ça tombe, ça tape dans les mains pour faire fuir les serpents imaginaires, ça compte les squelettes de piafs croisés dans le sable… Ce lieu respire la liberté, on est seul au monde au milieu de désert, le soleil se couche, wahou. Émerveillés.

Ce soir, nous trinquons à demain. Parce que demain sera une journée spéciale, et nous ne sommes pas sûrs d’en revenir entiers.

Coucou petit kangourou, je vais te manger

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Mais non, ne faites pas cette tête là, c’était un hamburger au méchant kangourou. Nous n’aurions jamais osé avec un gentil kangourou trop mignon.

Nous avons choisi de poser la tente à Red Rock pour son auberge aborigène qui sert de délicieux steaks de kangoos. Loin de nous douter de la belle surprise qui nous attendait…

Red Rock est notre premier coup de coeur du voyage. Le camping donne sur une sublime plage quasi-déserte, l’eau est bonne, la roche rouge contraste avec le turquoise de l’eau, et la nuit les étoiles scintillent comme jamais. C’est à couper le souffle. Nous avons trouvé notre coin de paradis. Nous ne nous ferons pas prier pour courir dans l’eau et jouer dans les vagues tel des petits dauphins –pendant que le belge grille au soleil, tel un husky perdu au milieu du Sahara-.

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Revenons à notre mouton, c’est l’heure d’aller croquer du kangourou. Nous nous installons sur la terrasse, accompagnés de gros oiseaux qui attendent qu’on soit servi pour venir piquer dans nos assiettes. Le gérant leur donne des tranches de jambon qu’ils dévorent –à peine flippants, les piafs carnivores-, et les burgers qui vont changer notre vie arrivent enfin…

Belle surprise, le burger est un véritable délice. On a mangé un kangourou, et c’était très bon. Le cadre magnifique du restaurant n’a fait qu’ajouter de la saveur à cette jolie pause gastronomique.

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A quand le Big Mac Kangoo ?

 

Encore un vieux rêve réalisé par hasard

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Nous avons enfin récupéré notre maison roulante, LE Wicked Van, avec option Legos sexuels dessus, histoire de se faire des copains sur la route. En route, direction Byron Bay. Yeh, Yeh.

First, let’s go to the mall. Et croyez-moi, faire du shopping à quatre avec un mec qui déteste le chocolat et un autre le fromage, ça vaut le détour. Nous passons des heures dans les rayons, à disserter sur les parfums des paquets de chips et la taille de la bouteille de ketchup. Nous ferons, pendant nos dix-septs jours ici, diverses tentatives gastronomiques, et essuierons de nombreux échecs. On ne vient pas en Australie pour manger. On vient pour faire des câlins aux koalas et aux surfers.

En parlant de ça, nous arrivons à Surfers Paradise. Notre première plage Australienne. Je sens ici, parmi les vagues et les surf shops, un léger parfum de Bali… La route continue et les paysages sublimes défilent jusque Byron Bay. Ambiance No worries, surf et champignons*, Byron Bay est le parfait équilibre entre la décontraction Indo et la beauté Kiwie. On a envie de rester ici, de surfer, de porter des bracelets tissés colorés et de laisser nos cheveux blondir avec le sel.

Cape Byron, au sud, sublime notre découverte avec sa vue imprenable, sa baie turquoise, ses vagues et ses dauphins**. A tomber.

Le surfeur cliché du coin nous conseille de filer sur Coolangatta pour le championnat du monde de surf. Rien que ça ? J’ai fait six mois en Nouvelle-Zélande et près d’un an en Indonésie à attendre de voir du pro surfeur. Deux jours en Australie et les championnes d’Afrique du Sud, de Californie et d’Australie sont là, devant nous « having the time of their life« , comme dirait Mr le présentateur.

En toile de fond le soleil se couche, les spectateurs sont les pieds dans l’eau et la musique rythme les vagues. Le show nous laisse sans voix. Je cherche Kelly Slater pour lui dire bonjour, en vain –Kellyyyyy!-.

On resterait bien faire la fiesta ici mais la nuit va être courte, il est temps de reprendre la route.

 

*La serveuse du café est dans un tel état, tout ce qu’elle nous dit la fait marrer. Nous réaliserons plus tard que le chef ainsi que le reste du personnel sont dans le même état. Je suis presque sûre qu’ils nous voient avec des têtes de licornes et des queues de sirène.
**Nous étions quatre dont trois aux yeux déficients. Seul le belge a vu les dauphins, nous, on les a imaginé.