Au pays du sushi levant – Kampaiiii !

Tokyo
J’étais à Tokyo. Tokyo. Le genre de destination tellement surréaliste qu’elle ne figurait même pas sur ma liste. Tellement incroyable, scintillante, surprenante, fascinante, abondante, excitante, belle.

Nos premiers pas ont été d’autant plus magiques, que notre avion s’est posé à l’aube. Nous avons donc découvert un Akihabara désertique et un Shibuyaaa on ne peut plus calme. Puis la ville s’est réveillée, les milliers de boutiques se sont ouvertes et nos yeux ont commencé à se perdre.

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Des piafs et des poissons

MongKoks_Markets
Ça fait un moment que je voulais y aller, sans grande conviction, simplement parce que c’est un must à HK, si, même que c’est le guide qui l’a dit. Enfin, des piafs, ça reste des piafs, non ? Que neni. Belle surprise en arrivant au Bird Market.

Ça piaille à n’en plus pouvoir, ça chante, ça vole, c’est une véritable cacophonie, et les plumes ne cessent de voler. Chut ! Wahou, mais on est où, là ?

Si un oiseau tu cherches, ton bonheur tu trouveras. Il y a du petit, du gros, du coloré, du noir et blanc, du gentil et du méchant. On ne sait plus où donner de la tête. Les perroquets se la racontent grave sur leurs perchoirs pendant que les petits se font nourrir par de vieux monsieurs à l’aide de baguettes chinoises.

J’imaginais un joli piège à touristes, mais il y a beaucoup de locaux, des petites filles qui sortent avec leur cage et leur petit oiseau, des enfants qui viennent les nourrir et tous ces papis qui ont un perroquet sur l’épaule.

Si vous êtes de passage à Mong Kok, ce serait dommage de ne pas faire le détour.

The Bird Market
Yuen Po Street
MTR: Prince Edward
Hours : 7am to 6pm

Après avoir risqué douze fois de choper la grippe aviaire et traversé le joli marché aux fleurs, j’atterris sur le ridiculement-petit-mais-marrant marché aux poissons.

On m’avait prévenue: « ce n’est pas un marché, c’est trois magasins qui se courent après ». Oui. Bon. Ce n’est pas totalement faux. Perde une heure d’une court halte pour ça, ce serait dommage. C’est là l’avantage de vivre à Hong Kong, on peut saisir la beauté subtile des visites inutiles.

Des centaines de poissons de toutes les couleurs, formes et tailles, prêts à être vendus, dans leurs petits sacs transparents. Il y a même la blonde décolorée version poisson. Oui, j’entends pas là… le poisson fluo. Après tout, à HK, c’est LA tendance, tout le monde porte du fluo pour la saison. Pourquoi les poissons devraient-ils être has-been ?

Non, je ne rentrerai à la maison ni avec un perroquet bleu, ni avec un poisson jaune. Je l’ai déjà dit: c’est un koala ou rien.

The Goldfish Market
Tung Choi Street North 
MTR: Prince Edward / Mong Kok
Hours : 7am to 6pm

It was a pleasure, Australia.

Melbourne
Nous découvrons enfin la ville dont N°5 nous vante les mérites depuis une semaine. Elle y vit depuis deux mois et se régale ici. Entre les jolies ruelles, le street art et les cafés pleins de charme de Melbourne, il faut dire, il y a de quoi faire.

La ville est mignonne, notre séjour y sera court et intense. Rendre le van, bourrer nos sacs de koalas en peluches, prendre le joli tram, poster nos douze cartes postales, goûter les gaufres de Belgique-de Melbourne made by la cousine –trop bonnes-, se battre avec les valises pour parvenir à les fermer, commander un taxi, faire les adieux déchirants sur le trottoir. Kuala Lumpur. Hong Kong. Et mon koala qui m’attend pour aller se taper des dim sum –merde ça m’avait manqué-. Home sweet home.

L’Australie c’était fou, et c’est déjà fini. Pour le moment.

Rolex et strings à bec d’oiseau

The Ladies' Market
Hong Kong, c’est le paradis du shopping. Même quand le combo caution-Ikea-roadtrip-entre-amis a serré le budget. Ici, il existe des endroits magiques où tu peux te la jouer Pretty Woman avec moins de quinze euros. J’ai nommé: les marchés.

On y trouve de tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. De nuit, n’en parlons pas, il paraît qu’on y trouve tout, tout, tout ce qu’on veut. Et même ce qu’on ne veut pas.

Il était temps d’aller voir le Ladies Market, the place to buy ton sac Jimmy Choo à dix euros -mais non c’est pas une copie-. Après quelques mois à se faire harceler pour acheter sarongs et sculptures en bois obscènes à Bali, nous sommes prêts à nous faire solliciter, à négocier sévère, à faire une shopverdose après dix minutes et… rien. Le marché est calme, personne ne nous accoste, certains commerçants ignorent nos questions, on adore. Un peu comme un marché normal, en fait. Sauf qu’ici, il y a des strings masculins à bec d’oiseau.

Les stands se suivent et ne se ressemblent pas, je n’ai pas encore craqué pour le petit chat doré qui bouge la pa-patte -ça ne saurait tarder-, par contre, le pull bobo-hype-trop-la-classe à 30HK$ (3€), je veux !

On se découvre soudain de nouveaux besoins in-dis-pen-sables -il me le faut-il me le faut-il me le faut-. Comment j’ai fait pour vivre tout ce temps sans ma coque d’I-Phone zèbre ?

le dragon qui faisait les boutiques

Dragon_in_the_mall
Des bruits de tambours qui résonnent dans les larges couloirs de Citygate. Une foule de gens qui se dirige soudainement vers l’escalator. Des employés qui courent partout avec des sacs poubelles et ramassent des feuilles d’arbre. Il se passe quoi, au juste, dans ce mall ?

C’est le Nouvel An Chinois. Aujourd’hui, les dragons font le tour du centre commercial, boutique par boutique, pour chasser les mauvais esprits et les monstres.

Ce gros nounours qui a l’air si doux représente la bravoure et la chance. Devant chaque boutique, les commerçants ont disposé un bouquet de branches d’arbres. Le dragon arrive accompagné de son cortège et du tambour qui rythme ses pas. Il attrape les feuilles et les jette dans la boutique, il en fait tout le tour jusque dans les moindres recoins -on ne sait jamais, les monstres pourraient se cacher, les filous- et il sort, majestueux, en nous faisant deux trois petits pas de danse.

Dragon
Il est très agile –traverser une parfumerie à quatre pattes sans renverser un seul flacon, chapeau le dragon-. Il faut dire, ce sont des pratiquants d’arts martiaux qui dansent dans le dragon –non, ce n’est pas un vrai dragon-.

Autant dire qu’on ne pas l’embêter, en plus il y a écrit Kung Fu sur les t-shirts des bodyguards.

Neighborhood that sparkles

kowloonbynight copy

Kowloon. Le Hong Kong comme on l’imagine. Grouillant. Coloré. Pétillant.

On traverse des rues bordées de shopping-shopping-shopping. Ils sont tous là, pour tous les goûts, les couleurs et les porte-monnaies. Les rues sont pleines de monde, les gens courent dans tous les sens, les taxis arrivent en trombe et klaxonnent pour faire fuir les quelques fous qui se risquent à déborder du trottoir, les odeurs de friture, de thé et d’encens se mélangent, on vend et on achète de tout, les néons des enseignes clignotent… Et les Hong-Kongais nous regardent comme on regarde ces Chinois qui photographient tout et n’importe quoi à Paris.

On avance vers la Tsim Sha Tsui Promenade pour LA vue de HK, celle qu’on voit dans les magazines –et la seule image que j’avais de la ville avant de débarquer ici-.

Le soleil tombe doucement pour nous offrir un joli spectacle sur la baie. C’est splendide, avec en fond le concert de leur Grégoire à eux, qui se prépare pour le Nouvel An Chinois. Il faut savoir que l’évènement de l’année aura lieu dans quelques semaines à peine, avec au programme concerts, déco kitsch et shows.

Sur la promenade, on découvre le Hollywood de la ville, l’avenue des stars, avec leurs étoiles dans le sol –on a raté la statue de Jet Li, il faut absolument qu’on y retourne-. Le tout accompagné de petites merveilles, puisqu’une scène ouverte est installée pour qui veut. Les chanteurs font la queue pour leurs minutes de gloire…

IMG_5933La journée se termine sur Central qui s’illumine, face à nous. Les reflets dans l’eau sont bercés par le va-et-vient des bateaux. Joli.

Flamingos & Hugo Boss

kowloonpark

Si vous avez envie de vous taper des nouilles pour moins de 3$, de vous acheter un costume chez Hugo Boss et d’aller mater les flamands roses dans l’heure, j’ai trouvé votre spot.

Il semblerait que l’expression « tout est possible » prenne tout son sens à Hong Kong.

Kowloon Park est immense, on y croise des cours de Taï Chi, de Kung Fu, des judokates, des arbres aux racines démesurées, des pique-niqueurs, des coureurs, des touristes, des skateurs, des guitaristes, des toucans, des tortues, des magnifiques perroquets, des flamands roses…
Le tout sur un fond de buildings disproportionnés, à deux pas de la baie.

On adore.

On savait la ville surprenante et pleine de contrastes, quelque chose me dit qu’on ne va pas être déçu.