Pendant ce temps là, de l’autre côté… – Episode #2

Elle nous a donné envie de faire nos valises en nous racontant l’Argentine, Caroline est de retour ce mois-ci pour une nouvelle escapade en Amérique Latine…

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Lorsque j’ai quitté la France pour l’Argentine, je me suis retrouvée seule face à moi-même. Je suis sortie de ma zone de confort. Fraîchement adulte, j’avais à nouveau 4 ans. Réapprendre à parler, intégrer de nouveaux codes et de nouvelles règles, se sociabiliser, voilà les défis de l’expatrié. Et puis au bout de 6 mois, 1 an, 3 ans, on se rend compte qu’on est complètement immergé dans son nouveau pays. Seuls encore les quelques bribes d’accent franchute et le sobriquet que vous ont donné vos amis locaux indiquent que vous n’êtes pas né ici, vous êtes la french porteña.

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Un été à Hong Kong? Même pas chaud.

Cet été, il y a eu du sable, des cocktails et des escapades. Beaucoup de découvertes, et peu de temps pour vous en parler. Il y a cette nuit où on a nagé avec des poissons fluorescents. Et les hordes d’araignées. La Junk boat party, la balade sur l’île de Peng Chau et celle où on a vu la Chine, oh et le jour où on a essayé le longboard. Grand moment. Il faut que je vous raconte.

Résumé des épisodes précédents.

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Pendant ce temps là, de l’autre côté… – Episode #1

A chaque rencontre, chaque voyage, notre bucketlist n’a de cesse de s’allonger. J’ai trois voyages de retard, des kilos de photos à vous montrer et de belles découvertes à vous raconter. A Hong Kong, les jours défilent à une allure délirante, les projets s’enchaînent et le temps me manque pour vous parler de mes dernières escapades.

Ce mois-ci, nous partirons donc dans le sac à dos de Caroline, une amoureuse de l’Amérique Latine qui nous emmène découvrir ses terres mystérieuses et colorées. Je reviens très vite…

Pumamarca,-Nord-Ouest-Argentin

Ô toi voyageur qui a osé t’aventurer en terres argentines, ô toi baroudeur, ô toi expatrié, prépare-toi à susciter les interrogations de la nation soleil qui étonnée de ta présence te demandera « Mais pourquoi ? Mais pourquoi toi le Français*, toi qui viens du premier monde, as-tu décidé de poser tes bagages en Argentine ? » Si tu connais déjà la querida Argentina, tu sais très bien de quoi je te parle, nul doute que tu reconnaîtras ce qui rend ce pays si spécial dans les lignes que tu t’apprêtes à lire. Tu ne sais pas ce que signifie les termes buena onda, lunfardo** et asado ?

Allez viens, je t’emmène…

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Double Yay!

Lifeissogood
Ça fait combien de temps que je ne vous ai pas parlé des derniers Dim Sum que j’ai goûté ou du dernier temple taoïste visité? Waow. Ça va, vous? Ici je ne vous cache pas que c’est un peu la folie furieuse.

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It was a pleasure, Australia.

Melbourne
Nous découvrons enfin la ville dont N°5 nous vante les mérites depuis une semaine. Elle y vit depuis deux mois et se régale ici. Entre les jolies ruelles, le street art et les cafés pleins de charme de Melbourne, il faut dire, il y a de quoi faire.

La ville est mignonne, notre séjour y sera court et intense. Rendre le van, bourrer nos sacs de koalas en peluches, prendre le joli tram, poster nos douze cartes postales, goûter les gaufres de Belgique-de Melbourne made by la cousine –trop bonnes-, se battre avec les valises pour parvenir à les fermer, commander un taxi, faire les adieux déchirants sur le trottoir. Kuala Lumpur. Hong Kong. Et mon koala qui m’attend pour aller se taper des dim sum –merde ça m’avait manqué-. Home sweet home.

L’Australie c’était fou, et c’est déjà fini. Pour le moment.

La vie d’expat : Episode 1

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Depuis que je suis montée dans cet avion, nos repas de famille ont commencé à ressembler à ça.

La vie d’expat, c’est quelque chose de particulier. Cela fait deux ans que ma famille et moi nous livrons à de belles battles de photos –cocktails sur la plage VS planche de fromage à la maison– . Innovation 2014, après des années de pression au fromage, mon frère est passé au chantage au coulis de framboise*. Je me suis dit que ça valait bien un article.

Pas de chance, à la maison, je n’ai pas laissé qu’une bande de sadiques fromageophiles, non. Ç’aurait été plus simple si ce n’était que ça, mais nous sommes devenus toute un tribu au fil des ans, passant de trois merdeux à huit –c’est ça, on vieillit, on pond des bébés, on adopte des koalas, on se marie et on ramène des +1-. Tribu fervente des week-ends à tester les nouveaux cocktails du bar du soleil et les toasts de la saison.

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Alors vivre loin de ceux que tu aimes, ça peut être difficile parfois –surtout le moment du plateau de fromage-, mais bordel, les retrouvailles**. Wahou. Après huit longs mois pas-tout-roses en Indonésie, j’ai retrouvé mes meilleurs amis à l’aéroport, béret, marinière et baguette sous le bras –je tiens à préciser qu’ils sont belges***!– et, un TGV plus tard, je retrouvais ma famille à la gare, mon père en sarong-tee-shirt Bintang et mes nièces avec un panneau Welcome géant.

Et ça, cet exact moment, ça vaut tout l’or du monde.

*C’est Pâques aujourd’hui… J’attends mon chantage au chocolat.
**Bon… Forcément, les séparations sont aussi intenses.
***Oui oui… Le même belge qu’en Australie.

A beautiful night

Sunrise Agung

« C’est quoi, cette habitude de commencer vos treks à minuit ? »

Ça n’aurait pas la même magie, en plein jour. Monter à la lueur de la Lune, observer les étoiles filantes pendant les breaks, avoir la récompense du lever de soleil au sommet, découvrir les paysages à peine devinés à l’aller lors de la descente.

Pendant que notre guide Made va faire ses offrandes aux dieux, nous rencontrons le reste du groupe, 3 hollandais et un français. Sur six, seuls trois d’entre nous arriveront au sommet.

La randonnée commence sur un sentier raide, raide, raide. De quoi cesser de grelotter. Papa s’essaie au toboggan, les guides hurlent et arrivent en courant pour le rattraper, belle frayeur –un ravin-. Il décide d’être raisonnable et de faire demi-tour.

Je continue donc ma route avec David, abandonné par ses amis qui ont préféré leur lit à l’ascension nocturne du volcan (bizarre ces gens). Le chemin est abrupte, et ce sans relâche. C’est simple, en Indonésie, pas de chemin en lacets. Tu veux grimper, tu vas tout droit. Donc oui, ça peu être un peu raide. Deux des hollandais commencent à flancher, et finissent par abandonner en cours de route.

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Tout doucement, le cratère se rapproche et la nuit s’éclaircit peu à peu. Puis un cri. Congratulations ! Distribution de câlins générale. On y est, à 3142m, dominant le tout Bali  ! Au bord du cratère, l’ambiance est festive et les guides nous concoctent un véritable festin ! Bananes fries, gâteaux, nouilles, thé, cahuètes… Tout le monde s’extasie devant le soleil qui se lève, dévoilant la silhouette du Rinjani sur Lombok.

Malheureusement la tyrolienne géante de mes rêves n’existe pas, il va falloir redescendre. C’est là que le calvaire commence. Nuit blanche et ascension dans les pattes, mon état de fatigue m’offre une capacité de concentration quasi nulle. Ce qui peut s’avérer dangereux pour redescendre un volcan dans un chemin de cailloux humides et glissants. Made est aux petits soins et fait attention à moi, mais ça ne suffira pas à m’éviter quelques hématomes.

Deux heures plus tard, nous arrivons enfin au pied du volcan. Made et les autres guides se font un plaisir de hurler Papaaaa. Il est là, après m’avoir attendue toute la nuit, content de me retrouver entière. Les adieux avec Made seront touchants, l’expérience ayant été tellement magique, on se prend dans les bras une paire de fois, pour la voir nous faire coucou au loin pendant qu’on s’éloigne…

Cantik

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Sur la route d’Amed, nous nous arrêtons à Tenganan, village balinais traditionnel le plus vieux de l’île. Les locaux sont contents de nous montrer leur maison, nous présenter leur travail de batik ou de calligraphie. C’est très calme, le village est presque désert.

Nous croisons deux Balinaises splendides, très apprêtées. En les suivant, nous arrivons au coeur d’une cérémonie…

La célébration du passage à l’âge adulte pour les adolescents. Des mois que j’attends ça, enfin nous y sommes, au coeur d’une magnifique cérémonie, il y a du monde partout, des vieux balinais jouent de la musique, les poulets sont teintés en rose, les gamins courent partout, les filles dansent, les offrandes n’en peuvent plus d’arriver. Et ces rires…

Un précieux moment dans notre voyage.

2 kiwis + 2 frogs in java

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En partant pour Cimaja, j’ai pensé à vous. Un week-end à la plage, de quoi donner matière à contre-balancer le dernier article post-overdose de Jak quelque peu négatif.

C’est pourquoi je ne vous parlerai pas des heures de transport interminables pour atteindre notre destination sous une pluie battante, ni de l’influence de la première semaine de Ramadan sur notre sommeil, et encore moins du corps jeté dans les ordures aperçu sur la route. Et non, non, je ne vous dirais rien sur l’accident qui nous a coûté une heure d’embouteillages au retour. Non.

Allez, si, mais alors juste le passage sur le muezzin.

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Nous quittons donc Jakarta par le train pour éviter le trafic. On traverse les bidonvilles la ville jusque Bogor, pour ensuite continuer en bus jusqu’à la surf house de Cimaja où Marty & Rhonda nous attendent. Il n’est pas tard, on a encore toute la soirée pour découvrir les environs. Pluie torrentielle. Bien. Ce sera soirée Bintangs sur canapés.

Vous avez déjà passé le Ramadan en Indonésie ? C’est rigolo, ici, pour être sûrs que tout le monde entende l’appel à la prière, en plus du chant du muezzin, ils activent l’alarme tsunami. A 3h du matin.

Fou rire nerveux la première nuit, la seconde, j’opterai pour la crise de nerfs et les boules Quiès.

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Une fois endormis le réveil sonne, il est temps d’aller tâter de la vague.

Il fait un temps magnifique, les locaux dorment, c’est désertique. Une fois de plus, on a la plage pour nous. Sable noir, palmiers et océan tiède, c’est le bonheur. On fait le plein de bonnes ondes et d’air pur pour les semaines à venir. Cette courte mais agréable escapade se ponctuera de tornade et tempête de pluie rayons de soleil, sessions de surf au lever du soleil, jeux de cartes en attendant que la pluie cesse –elle ne cessera pas– et découverte des environs en scooter.

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