Road trip : Queenstown to Blenheim

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Traverser l’île du Sud en deux jours, c’est un peu fou.

C’est beaucoup d’essence, c’est revoir Tekapo sans s’arrêter pour le muffin de Tekapo (je vous ai parlé du muffin de Tekapo ? Il est bon.), c’est 900kms en moins de deux jours. C’est aussi dormir dans un wagon, croiser des otaries sur la route et découvrir le Red Velvet. Vous connaissez le Red Velvet ? Il est bon (demain, j’arrête).

Vous vous demandez pourquoi on a subitement quitté Queenstown pour filer droit vers Blenheim ? Nous aussi.

Queenstown’s lifestyle

J’ai commencé à apprécier Tammy au moment où j’ai appris qu’elle s’appelait Tammy. Parce que The Do, parce que Teketouh-mi!, et aussi à cause d’un concert à Pigalle avec des casseroles et une chanteuse rousse.

On a donc vécu avec une anglaise et un champion de parapente israélite pendant une quinzaine de jours. Le temps de rencontrer un directeur de créa, de jouer dans le ciel, de faire du canoé sur le lac Wakatipu, de lancer un millier de bâtons à Trixie et de voir l’automne défiler. Puis c’était déjà l’heure de partir.

And now ?

Ne vous méprenez pas, la dernière étape du voyage, oui, mais pas de notre séjour.

La boucle est bouclée, place à une nouvelle todolist. Resume-cover letter-linkedin-book-email-phone-re-email-re-phone. Posés dans un chalet sur les hauteurs de Queenstown le temps d’attendre une réponse positive pour une de nos candidatures skilift-fruitpicking-snofoto-waitress-ticket office ou anything else, on boit du thé et on révise. On pourra pas dire qu’on a une chance de cocu, vivant 24/24 together, mais tomber chez des instructeurs parapente qui ont un garage rempli de canoés, de boards, VTT et mur d’escalade et être logés nourris pour trois lessives et une balade au bord du lac avec le chien par jour, c’est quand même pas mal.

Scottish city

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Nous voilà dans l’Otago, enfin !

Une ville. Des gens partout, des magasins de riiiders aussi, et puis des bars, une architecture, des abrutis bourrés à 22h, des cinémas, une galerie d’art -très conceptuel, l’art, ici-, une esplanade, l’océan, des surfeurs, une cloche pour les alerter en cas de requins, des truuucs. Civilisation. Pouah. On vivrait bien ici deux-trois ans.

Penguins and Moeraki Boulders

Il fallait absolument s’arrêter à Oamaru pour voir les pinguins. Et à Moeraki pour les fameux rochers.

On n’a pas vu les pinguins. Et les rochers, avec tous les touristes et sans le coucher de soleil, c’est pas comme sur les cartes postales. Au lieu de ça on a découvert un Opéra charmant, un bar étrange, de l’art –oui, enfin des têtes de morts et des squelettes accrochés à des grues– et des milliers de piafs réunis sur un ponton pour déféquer ensemble –so romantic-.

18 days, 21 muffins and 2241 kms later

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Voir les saisons défiler dans la journée. Traverser des déserts. Des montagnes. Croiser des baby seals. Tomber en panne de batterie. Deux fois. Flotter au-dessus de Queenstown. Se laisser hypnotiser par le lac Tekapo. Croiser une grenouille dans les toilettes du camping. Frôler l’arrêt cardiaque. Rencontrer des anglais, des suisses, un japonais, des kiwis. Marcher sous la pluie. Défaire les sacs, refaire les sacs. Se faire draguer par Kelly. Perdre la guerre contre les mosquitos. Se faire piéger par la marée haute. Tomber dans les kiwis après le jacuzzi. Retour à la case départ. Manger une Pavlova avant de se quitter. Se quitter. Musique de fin. Ralenti. Écran noir. Remerciements.