Back to Jak’

Quinze jours à en prendre plein la gueule, à rencontrer des gens tous les jours et à tomber amoureux de l’Indonésie – pas amoureux comme de la Nouvelle-Zélande hein, ‘faut pas exagérer -. Il est temps de rentrer dans cette merveilleuse ville qu’est Jakarta. Oh oui, on a hâte.

Pour finir notre voyage en beauté on rentre en petit avion-même-pas-peur. Vue splendide sur Java.

C’est finiii. Back to the shit-city.

IMG_0495

Such a perfect day

greencanyon3

On commence la journée par quelques vagues matinales en compagnie de nos amis Texans Mike et Lily, un breakfast all together and let’s go to the Green Canyon.

On longe le fleuve verdoyant en scooter jusqu’à embarquer sur un bateau de pêche typique. Quelques minutes plus tard, nous voilà dans la jungle. Des palmiers sont perchés en haut des falaises, un iguane au bord de l’eau, des lianes, des cascades, puis le bateau nous dépose pour finir la balade à la nage. A contre courant. Ambiance Fort Boyard, c’est magnifique, on manque de se laisser emporter par le courant plus d’une fois, puis nous arrivons à un gros rocher, le guide nous fait grimper, voilà Miss, tu sautes. Mais. Tu ne discutes pas. Tu sautes. Ahah. Pas le choix. Cri de pét*sse insupportable et plouf. Bordel que c’est beau. Le retour est magique, on se laisse porter par le courant jusqu’au bateau.

IMG_0047

La journée est loin d’être finie. Sur le chemin du retour, on croise Bono, notre pote local surfer-artiste-photographe, accompagné de Franziska, Hanna et Sebastian, les trois allemands qui étaient là à cette fameuse soirée belge Afoooon.

« Bono nous emmène sur ses secrets spots. Vous venez ? »

Hmmm.

secretspottrip

C’est parti pour une heure de scooter à travers des paysages plus que magnifiques, on traverse des minis villages isolés de tout, on longe la côte… La route est interminable et d’une beauté incroyable. La destination en vaut les kilomètres. On s’arrête dans un véritable coin de paradis après avoir fait une pause au meilleur warung de la région.

Tous les six posés sur la colline, à manger notre poulet au curry avec les doigts en regardant les vagues. Silence. Bon-heur. Sur la route du retour, on continue avec une plage immense et déserte, le temps de jouer dans les vagues, d’user la Go Pro et de crever un pneu.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

De retour à Batu Karas la journée est loin d’être finie. Une douche et rendez-vous de l’autre côté de Batu Karas pour un barbecue traditionnel avec tous les voyageurs du village : anglais, hollandais, indonésiens, allemands, français, canadien. Deux feuilles de bananier géantes sont posées sur la table, avec, dessus, snipers, gambas, épices, calamars, riz… Un régal à se partager en mangeant comme les vrais, avec les doigts. Un délice. Et un moment pour le moins inoubliable.

Hamac, guitare et oeuvres d’arts de Bono, on finit la soirée avec une Bintang sous les étoiles… Bon-heur. -déjà dit ?-

Take it easy and soak up the serenity

btkj3
Une semaine à Batu Karas. Difficile de savoir par quoi commencer.

On a rencontré des belges, on a fait des afons – 5 ans que j’avais plus entendu ce mot –, on a parlé cercles, rois des bleus et 24h vélo, on a vidé le stock de binouzes du bar, on a marché en équilibre sur une corde -on a essayé-, on a mangé sur la plage, on a surfé, on a prit des coups de soleil, des pancakes à la banane, des photos, on a fait des siestes dans un hamac en filet de pêche, on s’est drogué au strawberry-lemon juice, on a mangé local everyday, on a perdu du poids à cause de la nourriture locale, on a goûté le meilleur ice lemon tea de notre vie, on a rencontré des anglais, des allemands, des américains, des australiens, des français, des québécois -oui oui. Encore et toujours eux. Rejean & Ginette.-, on a fait le meilleur barbecue de notre vie, on a parlé Australie autour du meilleur poisson grillé qu’on n’ai jamais mangé, on a vu le soleil se lever les pieds dans l’eau, sur notre board, on a parlé de rester deux ans en Indonésie.

On a parlé de revenir à Batu Karas.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

On the way to BTK

Road to BK

Dimanche matin, 6h32, Pangandaran dort encore. Réveil pour le moins matinal, posée sur la terrasse de l’hôtel. Les enfants courent déjà dans les ruelles colorées, le soleil perce à travers les arbres. Helloooo Miss ! L’odeur des pancakes réveille mon binôme.

Une balade en tandem et quelques pas sur la plage plus tard, on reprend la route.

Et quelle route ! Réputée pour être l’une des pires de l’île de Java. C’est parti pour 2h entassés à l’arrière d’un van pourri, avec comme compagnons de voyage un groupe d’écolières hypnotisées par la beauté et l’aura naturel de Guillaume. Je les comprends, c’est pas facile. Un voyage à la locale, une fois de plus, pour finir les derniers kilomètres en taxi-moto. Après avoir traversé le plus exotico-typico-génialissimo pont en bambou, on y est.

Eau turquoise. Arbres tombants sur le sable. Surf. Surf. Surf.

Welcome in Batu Karas.

 

IMG_0053

Best Bintang ever

bestbintang

La meilleure bière du monde, c’est celle que tu bois après le pire trajet en train de ta vie – du genre ni clim ni ventilo – fenêtres bloquées, 5h dans un sauna avec des paysages magnifiques qui défilent pour te consoler -. Celle que tu bois à deux, dans un bar à bambou sur la plage, pendant que le groupe de reggae répète son show pour ce soir, en concert privé pour nous. Celle que tu finis devant le soleil qui se couche sur la mer. L’Indo comme on en rêve.

Guillaume était tombé amoureux de Pangandaran il y a des mois de ça. J’ai vite compris pourquoi.

IMG_9462