Traverser l’île du Sud en deux jours, c’est un peu fou.
C’est beaucoup d’essence, c’est revoir Tekapo sans s’arrêter pour le muffin de Tekapo (je vous ai parlé du muffin de Tekapo ? Il est bon.), c’est 900kms en moins de deux jours. C’est aussi dormir dans un wagon, croiser des otaries sur la route et découvrir le Red Velvet. Vous connaissez le Red Velvet ? Il est bon (demain, j’arrête).
Vous vous demandez pourquoi on a subitement quitté Queenstown pour filer droit vers Blenheim ? Nous aussi.
« Faut trop qu’on habite ici. Faut qu’on vive ici. Faut vraiment qu’on habite ici. Et puis on aura un bateau. Et une moto. Et une voiture, comme celle-là, tu vois… Et, et, et. » Il est intenable.
Mais je suis assez d’accord. C’est joli Picton. Et puis il y a des gens. Des cafés. Il y a même un bar qui ferme après 22h ! Si si. Par contre j’ai cherché Saatchi Picton, j’ai pas trouvé. Alors j’me disais : quelqu’un de chaud pour ouvrir une crêperie sur le port ?
Comment dire, pour trouver du boulot dans une ferme, tu trouves pas du piston sur Linkedin. C’est comme ça qu’on se retrouve à discuter avec un fermier sans dents sur sa moto, la clope au bec. Avec l’accent, le vrai. L’authentique new zealandais en bottes de caoutchouc. Pour ensuite aller chez Jason. Pour peut-être avoir l’occasion de traire des vaches sur la route des Sounds.
A suivre.
Je vous laisse imaginer la Queen Charlotte Track avec ce temps.
Le pique-nique en hauteur avec vue sur notre future maison – si si, sur la baie d’en face -. Les pieds dans l’eau sur la criques, avec les crabes qui courent dans tous les sens. C’était nul.
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