Un été à Hong Kong? Même pas chaud.

Cet été, il y a eu du sable, des cocktails et des escapades. Beaucoup de découvertes, et peu de temps pour vous en parler. Il y a cette nuit où on a nagé avec des poissons fluorescents. Et les hordes d’araignées. La Junk boat party, la balade sur l’île de Peng Chau et celle où on a vu la Chine, oh et le jour où on a essayé le longboard. Grand moment. Il faut que je vous raconte.

Résumé des épisodes précédents.

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Take a walk on the wild side*

Après cinq jours de néons, de passages piétons et de métro, un week-end à la campagne ne pouvait être qu’apprécié. Surtout lorsqu’il s’agit de rencontrer le célèbre Fuji. Quelque peu timide en cette saison brumeuse, certes, mais ça ne l’empêche pas d’être beau**.

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Notre balade sur dos de dragon

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Le lundi matin, ça craint. Sauf quand tu commences la journée sur une crête entourée d’eau turquoise, de plages à tomber et de petits bateaux.

La Dragon’s Back c’est LA randonnée la plus connue de Hong Kong, celle que tous les touristes font, parce qu’elle est 1: magnifique 2: facile d’accès et 3: easy. Elle a même été élue plus belle randonnée urbaine d’Asie. Oui.

Bilan après vérification des dires. Magnifique ? Well. L’eau est superbe, nous apercevons au loin Shek O et son terrain de golf qui donne sur la mer et me rappelle celui de Bonifacio. Le chemin est haut perché et se termine sur un joli sentier à l’ombre. Nous finissons sur Big Wave Bay, plage désertique en semaine, surf, eau délicieuse et restaurant les pieds dans le sable, qui nous rappelle nos week-ends à Bali. Facile d’accès ? Porte à porte, il nous a fallu à peine plus d’une demi-heure pour être au pied du sentier –j’adore cette ville-. Easy ? Si on oublie la chaleur pesante, oui ! N’oubliez pas de prendre de l’eau, autrement vous finirez par boire l’eau de la rivière –mais non ça ne m’est jamais arrivé– ! L’été est bel et bien là et ça se sent. Il fait chaud, certes, mais la mer nous tend les bras, c’est tout simplement parfait.

La Dragon’s Back, c’est les vacances à deux pas de la maison.

Dragon’s back
Bus n°9 de Shau Kei Wan à To Tei Wan
Kms : approx 10kms
Ne pas oublier : eau + maillot de bain

Quand les heures passent comme des secondes

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Il y a beaucoup de choses que nous avions prévu de faire avant l’arrivée des beaux jours. Seulement voilà, nous avons beau adorer Hong Kong, cette ville nous pose un gros problème : les heures passent comme des secondes ici, et les mois comme des semaines. Le temps file à une allure incroyable. Les rencontres et les projets s’enchaînent, les jours défilent et voici Mai qui pointe déjà le bout de son nez.

A trop vous raconter nos mésaventures Australiennes en long et en large, j’en ai oublié de vous compter nos déboires Hong Kongais. Retour sur un mois de folies.

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Sevens
Trop occupée à câliner les koalas, je n’ai pas eu le temps de me battre pour obtenir des places pour les matchs. Nous nous sommes donc contentés de la version beach, le 5s et de supporter les Bleus* depuis l’Irish pub du coin.

Pour les incultes qui comme nous, découvrent cet événement seulement maintenant, le Sevens, c’est un tournoi de rugby à sept organisé à Hong Kong. Ça, c’est la version officielle. En réalité, le Sevens, c’est surtout l’occasion de se déguiser et de faire la fête comme jamais. Nous avons découvert LKF comme jamais, nous avons croisé un jambon qui marche, Buzz l’Eclair et beaucoup de fées poilues aux corps de rugbymen.

Le 5s, c’est la version alternative, matchs de rugby dans le sable à Repulse Bay, cocktails parfum vacances et pique-nique sur la plage. Autant dire qu’après trois semaines sur les routes Australiennes, le retour à la réalité n’est pas trop violent.

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LesRandos
Nous n’avons pas perdu le rythme, les découvertes continuent.

Nous avons enfin mis les pieds sur la superbe plage de Sai Kung, rencontré une népalaise anciennement guide dans l’Himalaya**, j’ai vu passer un serpent vert*** à quelques centimètres de mes pieds, nous avons frôlé la frontière chinoise, traversé des villages typiques incroyables, rencontré des autrichiens, américains, anglais, australiens, pris des coups de soleil, croisé de véritables tempêtes de pluie tropicales, couru dans les flaques et bu des bières dans des bars où personne ne parle un mot d’anglais.

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Soho
De loin le coup de coeur du mois. Quel bonheur, quand des interviews nous amènent à découvrir de beaux quartiers –ça change des entretiens à St Denis-. Si le mois d’Avril a été chargé professionnellement, ça ne m’a pas empêché de continuer mes escapades, loin de là.

Certes, courir dans les rues de Soho en talons, mon portfolio à la main n’est peut-être pas la meilleure façon de découvrir le quartier, mais ça m’a suffit pour tomber sous son charme.

Nous y sommes retournés pour en découvrir de superbes cafés, boutiques, ruelles, parcs, marchés. C’est comme un petit Wan Chai, de l’autre côté de l’île. Rien à voir avec le côté busy de Hong Kong, ici on entend les klaxons oiseaux, on prend le soleil en terrasse et on bouquine au zoo. Superbe. On adore.

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NewYork
Si tu ne peux pas aller à New York, New York vient à toi, à Hong Kong. Hollywood voit les choses en grand pour la sortie de Spider-Man 2. Ledit superhéros s’est installés sur la baie de Tsim Sha Tsui, jouant avec un pauvre taxi new-yorkais. On s’y croirait ! Ça donnerait presque envie d’aller voir le film à New York, tout ça. C’est vrai, ça fait déjà cinq ans. Il serait temps.

Les photographes à l’Ipad affluent autour du pauvre Spiderman, la foule est omniprésente depuis son installation. En voyant ça, nous sommes d’autant plus heureux de vivre à Wan Chai qui nous semble si calme en comparaison.

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ManMoTempleMan Mo Temple, c’est un temple dédié au dieu de la littérature. Un des must-do à Hong Kong si l’on en croit les guides. D’extérieur, il ne paie pas de mine –la terrasse du café d’à côté donne nettement plus envie-, mais une fois entré dans l’enceinte du temple, c’est tout autre chose. Des centaines de spirales d’encens accrochés au plafond, des lampes et des écritures religieuses partout, des autels, des prières, et ce calme.

C’est fascinant de trouver ce lieu de culte si paisible dans un des quartiers branchés de la ville, qui grouille de restaurants et shops si hypes.

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BestDimSumEverIl ne faudrait pas perdre la main, expat ou pas, toujours rester touriste dans sa tête. C’est en ressortant le guide que nous avons listé nos « must try« . Nous commencerons par l’un des meilleurs restaurants à Dim Sum de Hong Kong, One Dim Sum.

Nous y amenons un couple d’amis Brésiliens plutôt frileux à l’idée de déguster ces bouchées gluantes. Nous sommes fans, pas difficile de les convaincre. Lorsque les plats arrivent, nos amis passent de frileux à effrayés. Une fois passé l’aspect étrange –mais non ils sont trop mignons!-, tout le monde se régale. Une véritable orgie de Dim Sum, à tous les goûts, nous testons même les sucrés –on avait pourtant dit qu’on arrêtait-, un délice.

L’addition viendra ajouter de la saveur à notre festin. Dix-huit euros pour quatre personnes. On aime ce restaurant. Tellement que nous y retournerons le lendemain.

*Match Scotland/France. Le pub est en délire à chaque point marqué par les Ecossais. On se fait écraser comme jamais. Allez, on fini la bière et on s’en va. Discrètement.
**C’est comme ça que le trek au Népal est passé en haut de la bucketlist.
***Méchant. Très méchant.

Des falaises, des cascades et du bleu

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A peine arrivés aux Blue Moutains*, la couleur est annoncée. Nous croisons randonneurs, cyclistes et grimpeurs. Quelque chose me dit que ce lieu va me plaire. Et pour cause. C’est un spot d’escalade très prisé, les paysages sont à couper le souffle, les routes sublimes et le temps magnifique.

Nous allons de découvertes en découvertes. Les panoramas sont époustouflants.

Je pensais voir trois collines faussement bleues, me voici au milieu d’un parc national gigantesque, de la beauté à perte de vue. Nous nous perdons dans des sentiers superbes, nous apercevons grottes et cascades pour arriver seuls, au bord d’une falaise magnifique.

Je suis à court de mots devant cette splendeur. A cet instant précis, posée sur mon rocher, je suis certaine d’une chose. Le voyage n’est pas fini. Il ne fait que commencer. Depuis ce jour où je suis montée dans l’avion, je suis droguée, et je n’ai pas prévu d’en sortir. Droguée à la découverte. Droguée à ça.

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Dans le van, ça pue le bonheur, on s’arrête à tous les virages pour admirer la vue, on shoote, on filme…

Nous finissons la journée au pied des Katoomba Falls, cascades d’une beauté incroyable. Cette journée frôle la perfection.

Je n’ai pas encore vu Sydney, je rêve d’y vivre depuis des années, j’ai failli y décrocher un contrat il y a quelques mois, et j’ai toujours l’espoir d’y poser mes valises un jour. Avant même d’avoir vu la ville, je sais une chose : quand nous serons grand et que nous vivrons ici avec notre koala domestique, je sais où nous passerons nos week-end. Nous sommes ici à 90 minutes de la belle Sydney. 

Décidément, l’Australie nous réserve de belles surprises.

*Pourquoi Blue ? L’huile volatile des eucalyptus dégage une vapeur bleutée un peu brumeuse qui donne son nom aux montagnes.

Randonnée nocturne en jungle subtropicale

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Le belge nous a dégoté un superbe spot pour le lever de soleil. Arrivés au pied de la montagne à la tombée de la nuit, nous pique-niquons dans le van, et dormons autant que possible, bercés par le doux son de la pluie battante sur la tôle.

4:30 am: La pluie a presque cessé. Lampe frontale, pantalon de pyjama rentré dans les chaussettes, pull à capuche et élastiques au bout des manches -Allons, les sangsues, vous ne pensiez pas nous avoir aussi facilement*- . Ready to go.

Après 200m de montée abrupte emmitouflés comme des blaireaux warriors, nous sommes en nage. La pluie nous rattrape et nous rafraîchit, le soleil n’a guère envie de se lever –ça me rappelle des souvenirs-. Les conditions nous font accélérer le pas, en 1h nous arrivons devant… Un mur. C’est parti pour de l’escalade en baskets, de nuit, à la lampe frontale, sur mur trempé. A part le belge qui manque de tomber dans les kiwis –il sera sauvé par un muffin-, nous arrivons tous sans encombres, à temps pour le spectacle.

Le lever du soleil depuis le sommet du Mt Warning. La vue pourrait être superbe sans les nuages, alors on l’imagine et on admire… Le clou du spectacle, ce sera la descente, la magie de découvrir les paysages traversés dans le noir, des arbres immenses, torsadés, enroulés, tordus, magnifiques… Nous croisons des merveilles de la nature sur fond sonore exotique.

En quelques minutes, nous retrouvons notre van qui nous attend pour de nouvelles aventures.

Nombre de monstres croisés ? Une poule, un serpent, un crapaud de la taille d’un chaton et une sangsue qui a fait un gros bisou dans la nuque du belge –dure journée pour la Belgique-.

 

*La région est truffée de sangsues. La plupart tombent des arbres et se faufilent dans le cou pour venir, tel Edward**, sucer le sang de ses victimes.
**Mais non, je n’ai jamais regardé Twilight.

Danse et mets tes baskets, chouette

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Pour ceux qui ne le savent pas –Quoi? Tu savais PAS?-, The Peak, pour les Hong-Kongais, c’est un peu leur Eiffel Tower à eux. T’as pas vu HK si t’as pas été à Peak. On y va avec le Tram trop mignon qui grimpe tout en haut. Enfin, ça, c’est une des options.

Sinon, on peut aussi y aller à pieds en passant par Aberdeen. Vous l’aurez compris, mes muscles à peines remis de mes déboires randonnesques, je rejoins notre groupe pour une nouvelle balade. Trois heures à travers les sentiers, à passer d’une vue sur mer à l’immensité de la ville. Ça grouille de papillons, ça sent la nature, on entend le silence et arrivé à destination, ça sent les gaufres.

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Une fois de plus, je rencontre des gens formidables, des Britishs –encore!-, mais aussi des locaux. On reconnaît les habitués et, au milieu de ça, les randonneurs du dimanche qui se demandent ce qu’ils font là. Le tout mixé donne un super milkshake de gens. Résultat, me voilà embarquée –avec ma moitié, à temps partiel– dans un rythme de deux à trois hikes par semaines. De quoi dépoussiérer mes baskets, connaître la HK cambrousse, devenir paranosnake et en prendre pleins les yeux. Et plein les cuisses, aussi.

Après Hong Kong Island, destination Lantau donc, l’île au Big Buddha, l’île de Disneyland, l’île aux dauphins roses, l’île aux surfeurs, celle de l’aéroport, et surtout l’île aux paysages sublimes.

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En semaine cette fois, nous passons de seize à… quatre randonneurs. Rendez-vous matinal devant le Starbucks qui est au pied des magasins d’usines. Je viens de me lever, je rêve d’une chose : un chocolat chaud-chantilly-muffin-aux-pépites et une session shopping. Mes jambes n’écoutent qu’elles, et je me retrouve dans le ferry direction Tai O, partie pour quelques cinq heures de randonnée avec mes trois compères.

Le temps brumeux nous rappelle quelques randonnées chez les kiwis. Lantau est très différente de ce qu’on a pu voir jusque là, plus vallonnée, plus grande que ce qu’on a pu imaginer, sauvage, belle, belle, BELLE.

Nous avions certes déjà rencontré des gens exceptionnels, mais lorsque Dave nous parle de son trek des Annapurnas, de ses projets de Machu Picchu et de Kilimandjaro, les discussions sont sans fin. Et les projets aussi.

Et mon petit plaisir du jour, j’ai vu le big Buddha ! Celui qu’ils vont tous voir, le grand, le géant, le sacré. Celui que vous voudrez voir quand vous viendrez, parce que c’est un must, c’est votre guide qui l’a dit. Il est pas si grand que ça. J’irai voir ça de plus près, à l’occasion.

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Le jour où on a presque été en Chine

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Nous avons fait connaissance avec le Hong Kong city, et nous n’avons pas été déçu. Il est tant de partir à la rencontre de son côté sauvage. C’est accompagnés d’une dizaine de randonneurs venant des quatre coins du monde –Londres, Sydney, Chicago, Manhattan, Montréal, Manille-, que nous prenons la route direction Luk Keng, New Territories.

Pour la première fois, nous apercevons la Chine, juste en face de nous.
C’est idiot mais, le simple fait d’en être aussi près nous fait quelque chose. Une envie, prendre un visa et parcourir ce pays gigantesque à dos de panda. On respire le goût du voyage, caméra et appareil photo sont ressortis, et carnet de voyage à nouveau gribouillé. Enfin.

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Le temps est sublime, je suis à l’affût du moindre serpent –je n’ai pas peur, je suis curieuse-, et redécouvre l’existence de mes muscles –ah ouais, t’es là toi?-.

Comme si la beauté des paysages ne suffisait pas, notre marche est agrémentée de belles rencontres. Nous sommes une quinzaine, ça parle life in Hong Kong, tu es arrivé quand, et toi, tu vis où, tu fais quoi, tu as vécu dans quels pays ? Les conseils fusent pour les frenchys qui viennent de débarquer, il faut goûter ce resto-là, aller sur cette plage, goûter cette bière et faire du yoga ici.

Cette journée se terminera sur un sublime restaurant thaï –à se rouler par terre– et un coucher de soleil sur la ville. On reviendra.

High in the mountains

La région de Batukau regorge de merveilles.

Un temple est bâti à flanc de montagne, autour d’un plan d’eau. Le trafic y est dense, des centaines d’étudiants s’y retrouvent pour une cérémonie. Le cadre est splendide.

Autour, des rizières en terrasse à perte de vue.

Nous découvrons Batukau de la meilleure façon qui soit : avec un local.

Notre guide nous embarque dans les rizières jusqu’à ce qu’on se retrouve de la boue jusqu’aux genoux, les chaussures collées au sol. Il nous apprend comment le riz pousse, comment réussir une soupe à l’écureuil, fabriquer un cerf-volant, ou encore quels types de serpents se baladent dans les parages –rien de méchant : cobras, pythons et serpents vers-.

Les décors sont sublimes, à couper le souffle. J’en ai vu des rizières depuis janvier, mais celles-ci sont à couper le souffle. Visiblement, l’Indonésie est loin d’avoir fini de nous surprendre.

A beautiful night

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« C’est quoi, cette habitude de commencer vos treks à minuit ? »

Ça n’aurait pas la même magie, en plein jour. Monter à la lueur de la Lune, observer les étoiles filantes pendant les breaks, avoir la récompense du lever de soleil au sommet, découvrir les paysages à peine devinés à l’aller lors de la descente.

Pendant que notre guide Made va faire ses offrandes aux dieux, nous rencontrons le reste du groupe, 3 hollandais et un français. Sur six, seuls trois d’entre nous arriveront au sommet.

La randonnée commence sur un sentier raide, raide, raide. De quoi cesser de grelotter. Papa s’essaie au toboggan, les guides hurlent et arrivent en courant pour le rattraper, belle frayeur –un ravin-. Il décide d’être raisonnable et de faire demi-tour.

Je continue donc ma route avec David, abandonné par ses amis qui ont préféré leur lit à l’ascension nocturne du volcan (bizarre ces gens). Le chemin est abrupte, et ce sans relâche. C’est simple, en Indonésie, pas de chemin en lacets. Tu veux grimper, tu vas tout droit. Donc oui, ça peu être un peu raide. Deux des hollandais commencent à flancher, et finissent par abandonner en cours de route.

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Tout doucement, le cratère se rapproche et la nuit s’éclaircit peu à peu. Puis un cri. Congratulations ! Distribution de câlins générale. On y est, à 3142m, dominant le tout Bali  ! Au bord du cratère, l’ambiance est festive et les guides nous concoctent un véritable festin ! Bananes fries, gâteaux, nouilles, thé, cahuètes… Tout le monde s’extasie devant le soleil qui se lève, dévoilant la silhouette du Rinjani sur Lombok.

Malheureusement la tyrolienne géante de mes rêves n’existe pas, il va falloir redescendre. C’est là que le calvaire commence. Nuit blanche et ascension dans les pattes, mon état de fatigue m’offre une capacité de concentration quasi nulle. Ce qui peut s’avérer dangereux pour redescendre un volcan dans un chemin de cailloux humides et glissants. Made est aux petits soins et fait attention à moi, mais ça ne suffira pas à m’éviter quelques hématomes.

Deux heures plus tard, nous arrivons enfin au pied du volcan. Made et les autres guides se font un plaisir de hurler Papaaaa. Il est là, après m’avoir attendue toute la nuit, content de me retrouver entière. Les adieux avec Made seront touchants, l’expérience ayant été tellement magique, on se prend dans les bras une paire de fois, pour la voir nous faire coucou au loin pendant qu’on s’éloigne…