


Après cinq jours de néons, de passages piétons et de métro, un week-end à la campagne ne pouvait être qu’apprécié. Surtout lorsqu’il s’agit de rencontrer le célèbre Fuji. Quelque peu timide en cette saison brumeuse, certes, mais ça ne l’empêche pas d’être beau**.
Nous sommes basés à Kawaguchiko, au bord du lac, pour deux jours de découvertes paisibles. A pieds, en mini-bus, en funiculaire ou en bateau, tous les moyens sont bons pour appréhender la région. Nous aurons le temps de nous perdre plusieurs fois, de goûter des plats coréens à tomber***, de tourner autour du lac Saiko et de jouer à cache-cache avec Fufu. La plus belle surprise du séjour restera le village japonais traditionnel aux maisons de chaume. On y croise des dizaines d’artistes, venus s’inspirer de la beauté du lieu. Nous visitons des maisons de thé et ryokans assourdissants de beauté.
Ici, on est seul, et au bout du monde.






*And the colored girls go. Doo doo doo doo doo doo doo doo doo. Doo doo doo doo doo doo doo doo doo. Doo doo doo doo doo doo doo doo doo. Doo doo doo doo doo doo doo doo doo.
**Si vous préparez un voyage dans la région, je vous conseille d’éviter l’été pour voir le Mt Fuji. Sans son chapeau de neige, Fuji n’est plus vraiment Fuji. L’automne est sans doute une des saisons les plus colorées pour explorer le coin. L’hiver doit être sublime également.
***C’est officiel. Je suis incapable d’écrire un article sans parler bouffe.
Sympathique mise au vert…
**** c’est confirmé : j’ai faim !
Rolalala, je rêve d’être « seul, et au bout du monde » (enfin au moins à deux quand même ;) )