Ça m’a prit à peu près 24h. Comme je vous le disais, les plans changent trois fois par jour à Auckland. Tu décides de rentrer, tu mets ta voiture en vente, un directeur de créa te contacte pour le job idéal. L’agence, le brief, la team, on y est. Puis l’autre agence, le pote de Shakira, les keep in touch, les soon.
Rien de tout ça. Cécile et Maman ont réservé un bungalow sur la plage et j’aime bien, moi, les bungalows sur la plage. Quant à mes collocs belgo-cherbourgeois-pseudo-parigos, ils se sont fait chômeurs et vivent en pyjama en partageant un canapé et des pizzas. Et moi aussi, je veux partager des pizzas. Avachie comme à la maison dans un méga pouf du terminal 3 de Singapour, mon voyage défile dans ma tête pendant que je lutte contre le sommeil. Overdose de kiwis, besoin de métro puant et de stress inutile. « Mais Marie, artiste, c’est pas un métier, tu vas faire quoi au juste ? ». Vérifier. Dans le doute, il vaut mieux. Et puis après tout, la France aux fainéants, profitons-en.
Le retour aux sources commencera par des cocktails en bord de Seine. Puis une gueule de bois, 3h36 de train et 53 minutes de bus plus tard, je devrais être au bord de la piscine.
Fou, Amazing, Ca on ne s’y attendait pas, mais alors pas du tout!
Génial, trop contente !!!!!