Man Fat Sze

tenthousandDans un monde où chacun possède cinq smartphones et un thermos Hello Kitty, un peu de spiritualité ne fera pas de mal. Après avoir grimpé des centaines de marches et réalisé que nous étions au cimetière –on s’est planté, il faut tout redescendre, prendre à gauche et tout remonter-, nous avons fait nos premiers pas dans le Monastère aux dix mille Bouddhas.

Ils sont tous là, comme s’ils nous attendaient pour nous faire une haie d’honneur, avec leurs expressions bien singulières et pleines d’humour. On a nos favorites.

Après avoir atteint le sommet, nous sommes récompensés par un temple sublime. Entrée sur fond de musique Bouddhiste et d’odeurs d’encens –qui nous rappellent de belles découvertes à Bali-, trois énormes Bouddhas nous regardent, ainsi que le Bouddha le plus sacré, à l’avant, sous sa cloche. Des dizaines de milliers de Bouddhas décorent les murs du sol au plafond. Il y en a partout. Ce style surchargé propre à l’Asie parvient ici malgré tout à garder une certaine harmonie. A couper le souffle.

Dehors, des dizaines de Bouddhas nous accueillent. Certains ont des bras à rallongent, d’autres font les beaux, boudent, s’endorment, sont fâchés, crient, font la grimace, dansent, se prennent pour Marilyn Monroe ou volent à dos de dragon.

Au sommet du Monastère nous attend une belle statue blanche immaculée, ainsi qu’un calme étonnant. On est seul, devant une vue superbe.

A quelques pas du métro, nous voilà loin, très loin du Hong Kong qui s’agite, au coeur de ce qu’on appelle ici les New Territories. Il fait un temps sublime, ici les Bouddhas prennent la pause et les tortues barbotent, le temps s’est arrêté. On réalise ici l’ampleur du territoire Hong-Kongais. Ça laisse supposer encore de belles découvertes.

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