Two more cups, please !

cheers

Les plus belles soirées sont celles improvisées, ce n’est pas une légende.

Après avoir couru dans tous les sens à travers Hong Kong à la recherche d’un appartement, d’une connexion internet, de meubles et d’autres indispensables, nous voilà enfin installés, et pour la première fois, nous prenons le temps de flâner à travers Hong Kong Island.

En une journée à peine, nous avons trouvé notre future-boulangerie préférée qui fait même des planches de charcuterie –ne nous voilons pas la face, on ne fera pas nouilles 365J-, la bibliothèque de nos rêves, pleine d’idées escapades aux quatre coins du monde –la todolist n’en fini plus-, la boutique de meubles branchouille-bobo-vintage du coin -seul bémol: quand tu vis dans un studio, tu n’as le droit qu’à un meuble. Un seul-, le morceau de nature aux faux-airs de Nouvelle-Zélande de Central avec des oiseaux punks et des cascades, le shop Agnès B où il ne me faut jamais, jamais me laisser seule avec ma carte bleue et le meilleur pour la fin… Le So British shop Timothy Oulton. Accueillis avec deux coupes par une Priscilla et une Claire adorables, nous parlons Chine et Belgique autour de meubles tout aussi sublimes les uns que les autres, je trouve enfin LE sac à main, le champagne coule à flots, et nous sortons de cette sublime boutique deux heures plus tard, sur un petit nuage.

Le problème, dans cet état, c’est que tu oublies que tu as donné tout ton argent à Mr Ikea la veille. Alors si Priscilla te conseille La Crêperie, au coin de la rue, tu y vas, et tu prends même du bon cidre et un dessert. Un régal.

Alors, c’est ça, la vie à Hong Kong ?

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The day we tried…

Je ne vous cache pas que j’ai un amour de la découverte qui parfois nous joue des tours. Au restaurant, je ne compte pas le nombre de fois où j’ai pris le menu bizarre « pour ne pas mourir con » et où j’ai dû faire les yeux doux à mon homme pour pouvoir piquer dans son assiette…

Cette fois, mon guide me parle d’une soupe d’ananas glacée au lotus et aux châtaignes, je ne résiste pas. Nous embarquons donc pour Ma Tau Wai, quartier typiquement Chinois… Avec des restaurants très, très chinois. En effet, une fois installés sur nos jolis tabourets en plastique, on réalise qu’aucune carte n’est traduite. Le gérant se met à hurler en chinois –ah, ce réflexe de parler plus fort et plus doucement pour te faire comprendre une langue que tu ne connais pas-, et une femme vient à notre rescousse en jouant l’interprète.

Ce sera donc la fameuse soupe d’ananas, lotus et châtaigne, et une boule de glace sur son lit de… haricots rouges et cubes de gelée. Tout ce qu’il y a de plus traditionnel, d’après la gentille traductrice. Ce restaurant est un des plus réputés de HK dans le genre.

Arrivent deux bols... Voilà. C’est là, à ce moment précis, que l’amour de la découverte a ses limites.

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Si vous voulez réaliser ce délicieux dessert –qui fera fureur auprès de vos invités-, c’est simple. Prenez un bol, mettez-y des glaçons, des haricots rouges, cubes de gelée, châtaignes, une bonne boule de glace vanille chimique et… Taadaaa. Pour la soupe d’ananas, même principe. Le lotus ajoute un aspect gluant assez intéressant. Un régal pour les yeux ET pour les papilles !

Assez de culture pour aujourd’hui, on va se prendre un sundae choco.

Some Chinese food !

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Ça me manquait tellement ce réflexe de photographier tout ce que je mange quand je suis à l’étranger, il fallait que je partage ça. En plus, c’était bon ! Et quasi-sûre que c’était pas du chat.

Au huitième étage…

HK-Kowloon

Après des semaines à organiser, speeder, réviser, préparer, nous y sommes. De retour, ailleurs. Les nouveautés, les tentatives parfois foirées, les rencontres, les découvertes. Ce regard de la première fois, ébahi devant toutes les choses qui bientôt feront notre quotidien. Grisant.

Le métro -trop clean pour être appelé métro- m’amène à Austin, où me rejoint mon mari (!) pour un restaurant Chinois réputé et… fermé. On s’aventure donc dans un immeuble, pour tomber sur le Zenpachi, perché au 8e étage avec vue imprenable sur Canton Rd.

On enlève nos chaussures pour glisser nos jambes sous la table haute d’une vingtaine de centimètres, et on trinque –au thé vert, oui, bienvenue en Chine-, à notre nouvelle ville d’adoption. Vient ensuite un défilé de plats aussi étranges que bons. On y est.

Tu nous plaît, Hong Kong.

White sand & coconut juices

KutaLomboksunset

Après un séjour convalescence post-Rinjani parfait, nous quittons Sumbawa pour un autre coin de paradis. Le soleil se couche quand nous arrivons à Kuta Lombok. On retrouve enfin ce dont on rêvait au sommet, une chambre sans cafards ni geckos, une piscine, des cocktails à gogo et, pour la liberté, un scooter. Elle est simple, la recette du bonheur.

On fête notre arrivée à Kuta en invitant Marty & Rhonda dans leur restaurant favori, le Bule Warung. Wahou ! Premier bon mojito de l’année, tapas à tomber, et le poisson, ah le poisson… Parmi les meilleures découvertes culinaires d’Indonésie.

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Le lendemain, le temps d’un café imbuvable et on file sur la route, direction plages de rêve. L’eau est sublime, le jus de Coconut frais sur le sable inoubliable, et le lunch avec la plus belle vue du monde et des amis formidables, fantastique.

On enchaîne avec un autre spot incroyable, notre QG pour les vacances et de loin mon favori : Mawi. Le chemin pour accéder à la baie est digne d’un circuit de moto-cross – les garçons sont ravis, quand à nous, avec Rhonda, on barbote pieds nus dans le mix boue-bouse-. Mais la destination en vaut la crasse !

On prend rapidement nos habitudes dans notre paillotte. Coconut juices, Pineapple et siestas à la playa. Un serpent vient gentiment nous rappeler qu’on est dans un pays exotique. Le temps d’un cri d’hystérie et un local vient simplement l’attraper pour l’éloigner. Pas de quoi s’énerver c’est vrai, il avait l’air cool.

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Les jours se suivent et se ressemblent, dans leur belle perfection.

On enchaîne les dîners au Bule en famille, à partager smoothies, poisson grillé, bananes fries et Bintangs au bord de la piscine, on refait le monde en s’imaginant voisins en Nouvelle-Zélande, on se laisse bercer par les vagues pendant que les garçons les étudient avec appréhension, on s’embourbe dans le chemin de Mawi, on se régale avec des repas à 2$ dans un warung à tomber, on prévoit un trip ensemble au Japon, un autre à Nusa Lembongan pour le mariage de la fille de Rhonda, et bien entendu un séjour à Kerikeri.

C’est beau, la famille.

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Rinjani trek, Day 3 – The Lake

Thelake

Incroyable. Guillaume se lève, il fait un temps magnifique. Il vient me réveiller pour m’annoncer que la journée sera belle. Le temps d’émerger et de s’équiper, la pluie reprend de plus belle.

C’est une blague ?

Finalement, avec un peu de patience, on arrive tout de même à apercevoir un peu de ciel bleu. Mais pas le temps de retourner au Hot Springs, on a de la route devant nous. Oui, il faut remonter de l’autre côté du cratère –boum, les 700m de dénivelé dans les pattes déjà bien abîmées– et redescendre jusqu’au camp 3.

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On aperçoit au loin le sommet du Rinjani. Alors on était là hier ? On n’y croit pas, puis vient l’ascension du cratère et là oui, on veut bien le croire, vu l’état de nos jambes. La vue est à tomber, ce lac nous rappelle étrangement celui de Queenstown, New Zealand –Oh oui, Queenstown…-. La douleur musculaire nous sort de nos rêveries, cette montée n’a donc pas de fin ?

Ô joie, le temps se rafraîchit pour nous offrir une température idéale.

Après une heure pénible, Sujar nous offre un break sur un énorme rocher. On est seuls au monde dans un coin de paradis –si on fait abstraction des poubelles parsemées partout dans la nature-. Les paysages sont, une fois de plus, à couper le souffle.

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Ça repart ensuite de plus belle avec une montée interminable et, pour mon grand plaisir, un peu d’escalade ! Enfin, on peut s’amuser un peu. Mes jambes ne sont pas d’accord, mais de toutes façons elles sont out of order, faut pas les écouter. On est mort, à bout de souffle, mais on adore ! Un vrai régal, même sous la pluie -oui, encore-.

Arrivé au sommet, on fait une pause pour admirer la magnifique vue sur le lac de cratère et la caldeira. Enfin, pour nous ce sera rideau blanc et pluie, mais avec un peu d’imagination, oui, c’est absolument sublime. A couper le souffle.

Le plus dur est passé, on n’a plus qu’à redescendre jusqu’au camp. « Plus qu’à »… Que tu crois ! La descente est pire que tout, on a dans les jambes le dévalage du sommet d’hier matin, et on le sent bien. A partir là commence une belle chorégraphie : pendant que Sujar choisir de descendre en courant pour mieux amortir les chocs, Guillaume le tente à l’envers, Michelle et Seth en crabe pendant que je mixe la méthode du crabe et du 4 pattes.

Oui, à ce point là.

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On croise des marcheurs sur le départ, cette fois, c’est nous les épaves qui ne savent plus marcher. On rencontre notamment un volcanologue passionnant, avec qui on pourrait parler du Rinjani pendant des heures. Mais il a une ascension à commencer, et nous avons une descente à terminer.

Après six longues heures de souffrance physique, nous arrivons au camp ! Le premier qui possède un préau, ce qui veut dire… Pas de repas sous la tente, même s’il pleut ! Les porteurs sont là depuis un moment déjà, et notre repas est déjà prêt. Les monkeys ne sont pas en reste, ils attendent patiemment… jusqu’à ce que le plus gros vienne piquer les crackers de Michelle.

Faut dire, pour sa défense, c’était vraiment appétissant.

Monkeylunch

Il n’est que 15h, nous avons toute l’après-midi pour relaxer, s’étirer, dormir et rencontrer les marcheurs de passage comme ceux qui passent la nuit au camp.

On finit en beauté, avec un beau temps, et plein de nouveaux copains. Des Sud-Africains, des Français, des Coréens qui se font attaquer par un monkey –fallait pas l’chercher!-, une Allemande, des Canadiens, un Suédois… C’est l’Auberge Espagnole! On partage nos voyages et nos projets autour d’un thé à la lueur de nos lampes frontales. Dernière nuit au Rinjani, on a déjà un petit sentiment de nostalgie, même si on planifie déjà la nuit de demain : hôtel de luxe, douche chaude, cocktail de fruits, piscine et massages.

Michelle se lâche et me raconte leur passion pour le Nude Street. L’hiver dernier, ils ont traversé le pont de Brooklyn totalement nus sous la neige.

Quand je vous disais qu’ils étaient déjantés, ces deux-là.

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Après s’être fait invité en Afrique du Sud et à New York, on file se coucher pour –oh, oui!– la dernière nuit sous la tente. Notre corps est officiellement hors service, le simple fait de se glisser dans son sac de couchage est une souffrance.

Mais dormir, ah, dormir…

Melon, strawberries and big trees

BotanicgardenA quelques kilomètres au sud de Jakarta, nous sommes allé découvrir le jardin botanique de Bogor. Les arbres y sont gigantesques et l’air frais -il y a de l’air!-, on peut marcher sans avoir peur de mourir, s’asseoir sur un banc et s’imaginer dans un parc Londonien, boire des jus de fruits délicieux -je vous rappelle que je sors d’une semaine de porridge-.

Je ne dirais pas que ça nous a mis dans le même état que la tartine de reblochon d’hier soir, mais on n’était pas loin.

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Notre jus de fruits à la main, la discussion va de bon train et les épisodes de « Rentreront-ils au bout d’un an ? » défilent. Bali, Vietnam, Singapour ou Hong-Kong, les plans se suivent et ne ressemblent pas. On finira à Hong-Kong avec une maison de vacances dans les Alpes.

To be continued.

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Injections, infusions and porridge

PikhostoIl est à peine midi, il me reste quelques heures avant de prendre mon bus de retour pour Makassar. Mais pour une fois, j’écoute mon petit ange gardien –et mon estomac– qui me conseillent de rentrer à l’hôtel. Monter les douze marches qui me séparent de ma chambre est un véritable supplice, il semblerait que je manque de force.

La turista en Asie, c’est un rite de passage, pas de quoi en faire un article. Si, si la rave-party dans mon estomac dure depuis 5 nuits et 4 jours, si l’infection s’avère potentiellement mortelle et potentiellement pourrisseuse de vacances.

Fervente fan de découvertes et amoureuse de tout ce que je ne connais pas, j’ai la joie d’enchaîner mon escapade avec un séjour à l’hôpital, à m’empiffrer de perfs et de porridge. Un régal.

Fièvre typhoïdale, un bonheur.

 

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Départ de Sulawesi, 2 de tension, -6kg. Mais la vue est magnifique.

Tidak orangutans, but a good fish

BalikpapanIndigestion de Jakarta –encore ?-, direction Balikpapan pour découvrir ce fameux poisson grillé sur la plage dont on nous vante les mérite depuis des semaines. Deux heures de vol pour un poisson grillé ? Ça les vaut, quand on sait que 1) Il était très bon, ce poisson, 2) La clim ne marche plus à la maison, 3) C’est un hôtel 5 oreillers. Et on aime beaucoup les oreillers. 4) C’est le temps qu’on aurait mis pour traverser Jakarta, donc tout est relatif 5) Je vous ai parlé des oreillers ?

Alors oui, j’ai été à Kalimantan sans passer dire bonjour aux orangs-outans, mais une chose en son temps. Les rouquins viennent à point à qui sait attendre.

 

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Je devrais peut-être vous parler de la ville, mais je subit une déformation Jakartanaise qui me fait perdre toute objectivité. Je vois de belles couleurs et une ambiance paisible là où d’autre voient une plage sale, des rues lugubres et des prostituées à chaque coins de trottoirs.

Encore deux mois et je rêverai d’une maison à Maubeuge.

 

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Alors, la bouffe ?

javafood

On va pas se mentir, on ne dirait pas non à une petite planche charcu-fromage vin rouge sur les bords de Seine. Et oui, la nourriture locale est bien plus efficace que la méthode Dukan pour perdre du poids.

Mais il y a de quoi se régaler. J’ai goûté le meilleur sate Ayam qui soit à Cemoro Lawang. Poulet sauce cacahuète. Des gado-gados les pieds dans le sable. Des fruits de mer à tomber. Des petits déjeuners incroyables. Des vues incroyables.

Et surtout les meilleurs cocktails qui soient.