On the other side of the world

Tu connais, ce moment où ce que tu vis est tellement taré que tu penses que tu vas te réveiller d’une minute à l’autre ?

Arrivés à Penguin Paradise, on s’installe dans notre gypsy caravane rouge et verte, on fait un feu dans le backpacker, et on file voir les pingouins. Et enfin, après tant de tentatives échouées, on aperçoit les manchots à oeil jaune dans leur coin de paradis, Curio Bay.Réveillés par un sunrise à tomber, on prend la route pour les voir se lever, aller courir dans la baie, et finalement rencontrer Nick. Un coup de frisbee sur la plage et c’est l’heure de notre premier cours de surf. Déguisés en hommes-grenouille pour l’occasion -j’ai précisé qu’on était sur la baie la plus au sud de l’hémisphère sud, pas très loin de l’Antartique ?– et nous voilà dans l’eau avec Nick « Paddle, paddle, paddle, Go, go, go, GO ! » Amazing. Quelques minutes plus tard il nous laisse seuls dans l’océan. Pas vraiment seuls, en fait. Il y a les vagues, le coucher de soleil sur les collines et là, hystérie. « Guillaume !!! IL Y A UN DAUPHIN ! IL Y A UN DAUPHIN ! LA ! LA ! LA !!!« . Quand je dis là, je veux dire à quelques mètres de nous, en train de jouer dans les vagues –qu’ils maîtrisent mieux que nous, au passage-.

Quelques vagues et tasses plus tard, direction Tokanui pour acheter de quoi fêter ça. Vin rouge au coin du feu, welcome to Curio Bay.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Nos trois jours ici se sont transformés en huit jours à surfer –ok, essayer– avec des lions de mer qui te passent dans les jambes, entendre chaque soir les pingouins passer pour aller dormir derrière notre chambre, parler surf matin – midi – soir, écouter Nick nous parler de ses 15 années de surf à Bali, gérer le backpacker comme si c’était le notre, manger des vagues au lever du soleil, sentir l’hiver arriver. Le jour où on fait un break côté surf, Nick se retrouve nez-à-nez avec un requin. Pas de panique, ça ne sert à rien d’avoir peur quand tu vois un requin, si tu as peur ils te bouffent, alors n’ai pas peur. Hum, ok. Et puis les plus dangereux sont ceux que tu ne vois pas et qui te croquent une jambe, donc pas de raison d’avoir peur quand tu en vois mais plutôt… le reste du temps.

Bon. Il est temps de quitter Curio Bay pour Milford Sound.

Publicité

5 réflexions sur “On the other side of the world

  1. papa dit :

    il y a des jours comme çà, où je te pardonne d’etre partie si loin , tellement tes photos sont belles et ton récit passionnant.
    bises

  2. Aurélie Jonot dit :

    merci de me refaire vivre ce que j’ai vécu!!! je n’ai pas logé dans la caravane, mais directement chez nick et Tomo. Je donnais des cours de surf au milieu des sealions et dauphins! le plus beau souvenir de ma vie en surf s’est déroulé à Catlins: seule dans l’eau le jour de Noel à surfer avec les dauphins! le cadeau le plus merveilleux au monde! cet endroit est magique!!! et Nick et Tomo extraordinaire! MERCI!

    • rentreratelleauboutdunmois dit :

      En effet, oui, un Noël inoubliable ! Tu y étais en 2011 ? C’est donc peut-être toi la prof de surf française dont Nick nous a parlé ?! C’est vrai que c’est un coin de paradis, on n’avait jamais vécu quelque chose d’aussi magique. Difficile de les quitter, d’ailleurs.

Un petit mot ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s