Fin de journée, ça ne sent plus l’oeuf mais la courge pie.
Après avoir longé le Blue Lake, le Green Lake et le Lake Tarawera, avoir passé le n°400 une fois, fait demi-tour, et garé Choupinette, nous y voilà. Une maison qui ne ressemble pas à une maison. Cinq voitures couvertes devant l’entrée. Une décapotable rouge. Un vieux pick-up. Une porte sculptée à la Gaudi. Hellooooo ? Nobody. En m’avançant dans le long couloir violet je croise le plus jeune de la famille. C’est un renard, un peu mort et un peu accroché au mur aussi, mais il est gentil. Mais non c’est pas glaucque.Helloooo ? Hiii-iii. Oh, quelqu’un de vivant ! Vanessa est en train de cookinguer. L’ours Keith ne tarde pas à sortir de sa tanière. Et enfin je fais connaissance avec l’autre french wwoofeuse Cerise – de Montpellier (amazing) – . Champagne, boum. Mais détrompez-vous, champagne gentil, champagne calme. L’ours grogne beaucoup. Son humour est au dessus de l’humour anglais – ou en-dessous ? -. Je me sens moins seule avec Cerise qui confirme, this man is so strange.
Keith m’avait contactée il y a des mois de ça pour me faire bosser sur un projet artistique. Typographe option art nouveau, ça, j’avais jamais fait. Je passe donc mes matinées à préparer les pochoirs de ses prochaines sculptures : les numéros de la maison à afficher sous la boîte aux lettres. Oui, les. Le terrain est tellement grand qu’il comprend plusieurs numbers.
Pendant ce temps, il travaille à la serre avec Cerise, ou bien il tue des cigales à coups de Crocs – les cigales c’est nul ça fait du bruit -. Dans le genre on a aussi la photographie c’est nul c’est juste appuyer sur un bouton. J’attends les suivantes.
Haha! bien écrit tout ça! Heureusement que tu es arrivé sinon je crois que ca aurait été vraiment dure d’y rester une semaine ;)